Comprendre la logique économique encore dominante pour en percevoir ses impasses, c’est d’abord savoir se déconstruire, réaliser que les limites dans lesquels on s’enferme, parfois inconsciemment, ne viennent pas de nul part.
L’économie de la fonctionnalité et de la coopération n’est pas un chemin tracé à l’encre indélébile, ni même une transition ordonnée qui vous ferez basculer miraculeusement d’un point A à un point B. S’approprier ce nouveau modèle économique, c’est s’approprier des clés de lecture. Cela ne s’improvise pas. Cela se construit ensemble et s’orchestre sur la base d’un cadre conceptuel qu’il n’est pas évident d’appliquer à sa propre structure.
Intervenants-chercheurs du laboratoire Atemis, clubs de l’EFC, accompagnateurs de divers réseaux à travers la France, un ensemble d’acteurs forment une communauté apprenante, orchestrant le développement et la diffusion de la doctrine. Les échos des coassements de ces crapauds fous marquent donc un certain nombre de points de repère pour emprunter ce chemin de traverse. Notamment qu’il est d’abord indispensable, inévitable, de démarrer sa réflexion par le sujet du travail, de son organisation, sa valorisation, ce qu’il produit réellement, ce à quoi il rend service et comment embarquer l’ensemble de ses collaborateurs dans des transformations qui ne vont pas de soi. La première des certitudes, c’est que cela ne se fait pas seul.